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Un article de notre partenaire Olifan’ Group sur l’actualité des marchés. Les dernières annonces de Trump et de leurs impacts économiques et financiers

1. Les annonces de Trump ravivent les tensions commerciales

Le 2 avril, Donald Trump annonçait une hausse massive des droits de douane, différenciés par pays selon l’ampleur du déficit commercial avec les États-Unis. Ces mesures protectionnistes ont rapidement alimenté les craintes d’un ralentissement économique mondial. Puis, le 9 avril, nouveau revirement : les droits de douane seraient ramenés temporairement à 10 %, sauf pour la Chine. Ces volte-face successives, combinées à un discours imprévisible, ont fortement réduit la visibilité économique et accentué l’incertitude.

2. Des turbulences sur les marchés financiers

Dans ce contexte, les marchés financiers ont été fortement secoués. L’actualité a été dominé par l’escalade des tensions commerciales et la montée de la volatilité. Ces distorsions créent un climat d’incertitude, avec un risque de récession désormais pris au sérieux de part et d’autre de l’Atlantique. La hausse soudaine des taux accentue la nervosité, tandis que les entreprises freinent leurs investissements.

Cependant, l’histoire montre que ces phases de correction, bien que brutales, sont souvent suivies de rebonds. Les valorisations, notamment en Europe, redeviennent attractives. À moyen terme, certains soutiens économiques sont à souligner, comme le plan d’investissement en infrastructures et défense annoncé par Friedrich Merz pour l’Europe ou les soutiens potentiels des banques centrales (la Fed s’est récemment déclarée prête à intervenir en cas de dégradation des conditions financières.

3. L’importance de l’horizon d’investissement et de la diversification

Dans un environnement incertain, il est essentiel de garder une perspective de long terme. Les fluctuations actuelles ne signifient pas une perte définitive de capital, dès lors que l’horizon d’investissement est suffisamment long.

La diversification reste une des stratégies les plus efficaces pour réduire le risque global d’un portefeuille : en répartissant les investissements sur différentes classes d’actifs, dont certaines avec un plus faible niveau de risque (fonds euro, obligations, immobilier), on limite l’impact des baisses sur un seul segment.

4. Des solutions actives adaptées à la volatilité : gestion active, produits structurés, private equity

Les périodes de tensions offrent aussi des opportunités. Les gérants actifs peuvent tirer parti des distorsions de marché pour identifier des titres sous-évalués et construire des portefeuilles performants à moyen/long terme.

Les produits structurés peuvent également jouer un rôle intéressant en période de volatilité. Conçus avec des mécanismes prédéfinis (barrières de protection, constatations régulières), ils offrent une alternative de rendement avec une maîtrise du risque. Certains produits trimestriels ou semestriels à barrière dégressive peuvent générer un rendement attractif dans des marchés stables ou en légère baisse, même si ces produits sont aussi sujets à la volatilité des marchés actions.

Enfin, le Private Equity montre ici tout son intérêt. En tant que classe d’actifs moins exposée aux secteurs industriels et plus orientée vers la propriété intellectuelle et les services, il est relativement moins vulnérable aux effets directs des droits de douane. De plus, les actifs non cotés sont structurellement moins volatils, avec des valorisations plus stables en période de crise.

5. Perspectives et facteurs de soutien à l’économie et aux marchés

S’il est encore tôt pour revenir massivement sur les marchés actions, du fait du discours imprévisible de Donald Trump, des points positifs existent. En Europe, les valorisations redeviennent intéressantes par rapport à l’historique. Les politiques d’investissement public et les soutiens potentiels des banques centrales sont des facteurs de soutien à moyen terme.

En conclusion, si la prudence reste de mise à court terme, une allocation patiente et sélective, fondée sur la diversification, une gestion active, et une exposition maîtrisée au non coté et aux produits structurés, nous semble pertinente pour naviguer cette période volatile.

En conclusion, nous rappelons :

  • La pertinence d’un bon suivi et accompagnement pour optimiser ses actifs.
  • L’intérêt d’une allocation diversifiée robuste basée sur une analyse court, moyen et long terme : les convictions Olifan Group retranscrites dans l’AGA
  • Le rôle des classes d’actifs structurés (PS) et non côtés (Infra, PE, Immobilier) pour traverser ces crises : diversification et protection
  • Une opportunité marché : des valorisations intéressantes